3 ans...
Ça fait donc 3 ans.
3 ans et à chaque fois le même upercut en plein plexus. La même douleur, le même manque, la même colère.
3 ans que tu vis dans nos coeurs.
3 ans que tu t'en es allé, par un beau soleil de fin d'automne breton, pas vraiment tout seul, pas vraiment d'accord non plus.
Mais il a bien fallu s'y faire. Faire avec. Faire sans.
Sans toi, sans tes opinions avisées, ton sourire et tes coups de gueule, sans ton regard attendri devant tes petits nenfants comme tu disais.
Sans tes monologues sans fin aussi, bon j'avoue ça ça me manque moins!
3 ans que je n'appelle plus personne Papa.
3 ans qu'un silence gêné s'installe à ton évocation. Mais mon père est mort. C'est un fait. Ce n'est pas tabou, la mort, en tous cas ça ne devrait pas l'être, et le plus gênant au fond, n'est ce pas le silence? On sait à certains moments qu'on y pense tous, et on a le droit d'en parler, et de se dire que la vie, c'est vraiment con parfois.
3 ans que j'ai écrit ces mots pour nous 4.
3 ans que je les ai prononcé à la vitesse du TGV dans l'espoir d'aller plus vite que mes larmes.
3 ans que tu manques.
Je t'aime Papa. A jamais.
3 ans et à chaque fois le même upercut en plein plexus. La même douleur, le même manque, la même colère.
3 ans que tu vis dans nos coeurs.
3 ans que tu t'en es allé, par un beau soleil de fin d'automne breton, pas vraiment tout seul, pas vraiment d'accord non plus.
Mais il a bien fallu s'y faire. Faire avec. Faire sans.
Sans toi, sans tes opinions avisées, ton sourire et tes coups de gueule, sans ton regard attendri devant tes petits nenfants comme tu disais.
Sans tes monologues sans fin aussi, bon j'avoue ça ça me manque moins!
3 ans que je n'appelle plus personne Papa.
3 ans qu'un silence gêné s'installe à ton évocation. Mais mon père est mort. C'est un fait. Ce n'est pas tabou, la mort, en tous cas ça ne devrait pas l'être, et le plus gênant au fond, n'est ce pas le silence? On sait à certains moments qu'on y pense tous, et on a le droit d'en parler, et de se dire que la vie, c'est vraiment con parfois.
3 ans que j'ai écrit ces mots pour nous 4.
3 ans que je les ai prononcé à la vitesse du TGV dans l'espoir d'aller plus vite que mes larmes.
3 ans que tu manques.
Je t'aime Papa. A jamais.
Mon Papa,
Je pense que tu n’es pas content de nous voir tous si tristes aujourd’hui, toi qui aimais tant nos rires et les blagues… Toi qui aimais nous voir tous réunis, toute la famille pour nos grandes réunions…
Alors je vais essayer de penser aux moments heureux partagés…
Qu’est-ce qu’on a pu s’marrer ! De te voir il y a quelques jours seulement faire des nœuds marins avec les tuyaux… Des coins de chaise dans les orteils au petit matin, des cafés qui coulaient sans café, des boudins noirs au micro-onde, du dessous d’escalier, systématiquement, chaque matin, au moment d’attraper ta cravate, qui venait frapper par derrière…
Des tondeuses à gazon sans cesse réparées qui finissaient en satellite, des piliers de portail qui penchaient, des canes à pêche et autres téléphones qui finissaient à l’eau… De ta maladresse qui te faisait tant rire et tant pester…
Qu’est ce qu’on a pu parler… Chaque soir autour du repas, après que tu aies enfin réussi à nous faire quitter Mc Gyver en cours d’épisode, non sans râler après lui qui nous captivait devant l’écran ! Parler de tout, nous raconter la vie, la politique, nous transmettre vos valeurs Maman et toi, celles qui nous définissent maintenant que nous sommes adultes, celles qu’à notre tour nous transmettons à nos enfants, le soir autour du repas : le respect, la tolérance, l’altruisme, la générosité, le partage…
Qu’est ce qu’on a pu observer… Les étoiles, le vent, les feuilles, les insectes, les oiseaux, les pierres…La nature que tu aimais tant…
On s’est baladé, on a rigolé, on a échangé encore et encore…
Vous nous avez élevé, Maman et toi, à ce que nous sommes aujourd’hui, et nous en sommes fiers… Alors merci.
Qu’est ce que tu vas nous manquer Papa…
Voici que tu as mis les voiles vers les étoiles que tu aimais tant… Le Rigolo ne rigolera plus autant sans toi pour tenir la barre…
Il restera toujours un peu de toi…Dans le vent qui ébouriffe nos cheveux, dans les embruns qui balayent nos visages, dans le soleil qui nous caresse des ses rayons… Dans l’humour de Justine, dans les grands yeux malicieux de Luc, dans les oreilles de Tristan, dans l’air coquin de Timothé, dans la sagesse l’air de rien de Zachari, dans les rires de Charlie et le regard d’Ellie…
Salut P’pa.
Je pense que tu n’es pas content de nous voir tous si tristes aujourd’hui, toi qui aimais tant nos rires et les blagues… Toi qui aimais nous voir tous réunis, toute la famille pour nos grandes réunions…
Alors je vais essayer de penser aux moments heureux partagés…
Qu’est-ce qu’on a pu s’marrer ! De te voir il y a quelques jours seulement faire des nœuds marins avec les tuyaux… Des coins de chaise dans les orteils au petit matin, des cafés qui coulaient sans café, des boudins noirs au micro-onde, du dessous d’escalier, systématiquement, chaque matin, au moment d’attraper ta cravate, qui venait frapper par derrière…
Des tondeuses à gazon sans cesse réparées qui finissaient en satellite, des piliers de portail qui penchaient, des canes à pêche et autres téléphones qui finissaient à l’eau… De ta maladresse qui te faisait tant rire et tant pester…
Qu’est ce qu’on a pu parler… Chaque soir autour du repas, après que tu aies enfin réussi à nous faire quitter Mc Gyver en cours d’épisode, non sans râler après lui qui nous captivait devant l’écran ! Parler de tout, nous raconter la vie, la politique, nous transmettre vos valeurs Maman et toi, celles qui nous définissent maintenant que nous sommes adultes, celles qu’à notre tour nous transmettons à nos enfants, le soir autour du repas : le respect, la tolérance, l’altruisme, la générosité, le partage…
Qu’est ce qu’on a pu observer… Les étoiles, le vent, les feuilles, les insectes, les oiseaux, les pierres…La nature que tu aimais tant…
On s’est baladé, on a rigolé, on a échangé encore et encore…
Vous nous avez élevé, Maman et toi, à ce que nous sommes aujourd’hui, et nous en sommes fiers… Alors merci.
Qu’est ce que tu vas nous manquer Papa…
Voici que tu as mis les voiles vers les étoiles que tu aimais tant… Le Rigolo ne rigolera plus autant sans toi pour tenir la barre…
Il restera toujours un peu de toi…Dans le vent qui ébouriffe nos cheveux, dans les embruns qui balayent nos visages, dans le soleil qui nous caresse des ses rayons… Dans l’humour de Justine, dans les grands yeux malicieux de Luc, dans les oreilles de Tristan, dans l’air coquin de Timothé, dans la sagesse l’air de rien de Zachari, dans les rires de Charlie et le regard d’Ellie…
Salut P’pa.
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