Dimanche
Dis tu le sens toi aussi ce truc, là?
Cet espèce de malaise, de tristesse sans cause identifiée, cette envie fulgurante de tout envoyer balader, le superflu, le chronophage, le pas marrant, tu te prends aussi la tête sur ce qui te prends la tête?
Il paraît que ça s'appelle le spleen du dimanche soir.
Il paraît que c'est très répandu, cet espace temps du dimanche trop lent et trop rapide en même temps, qui nous tourne la tête et nous désoriente, nous laissant sans air, la vision trouble, les sens dessus dessous.
Je me demande: tu crois que les hommes préhistoriques avaient le spleen du dimanche soir au temps où il n'y avait pas de dimanche?
Je me demande: tu crois que les peuples sans lundi ont le spleen du dimanche soir? Tu sais, ceux qui vivent de la Terre, au rythme des saisons?
Du coup, tu crois que les agriculteurs l'ont, eux, le spleen du dimanche soir?
Et pendant les vacances alors, pourquoi on l'a, le spleen du dimanche soir?
Est-ce que c'est à cause du lundi?
Est-ce que ce jour, là, à moitié ralenti, à moitié accéléré, nous révèle la vacuité du temps qui passe, nous entraînant dans une spirale sans fond, inéluctablement?
Pourtant, c'est sympa le dimanche. C'est calme. C'est reposant. C'est le temps d'être ensemble. C'est le temps du partage. C'est le temps de l'échange. C'est le temps de se poser, de réfléchir, et peut-être que ce qui nous met le spleen, c'est justement ce temps, là...
Peut-être. Ou pas?
Cet espèce de malaise, de tristesse sans cause identifiée, cette envie fulgurante de tout envoyer balader, le superflu, le chronophage, le pas marrant, tu te prends aussi la tête sur ce qui te prends la tête?
Il paraît que ça s'appelle le spleen du dimanche soir.
Il paraît que c'est très répandu, cet espace temps du dimanche trop lent et trop rapide en même temps, qui nous tourne la tête et nous désoriente, nous laissant sans air, la vision trouble, les sens dessus dessous.
Je me demande: tu crois que les hommes préhistoriques avaient le spleen du dimanche soir au temps où il n'y avait pas de dimanche?
Je me demande: tu crois que les peuples sans lundi ont le spleen du dimanche soir? Tu sais, ceux qui vivent de la Terre, au rythme des saisons?
Du coup, tu crois que les agriculteurs l'ont, eux, le spleen du dimanche soir?
Et pendant les vacances alors, pourquoi on l'a, le spleen du dimanche soir?
Est-ce que c'est à cause du lundi?
Est-ce que ce jour, là, à moitié ralenti, à moitié accéléré, nous révèle la vacuité du temps qui passe, nous entraînant dans une spirale sans fond, inéluctablement?
Pourtant, c'est sympa le dimanche. C'est calme. C'est reposant. C'est le temps d'être ensemble. C'est le temps du partage. C'est le temps de l'échange. C'est le temps de se poser, de réfléchir, et peut-être que ce qui nous met le spleen, c'est justement ce temps, là...
Peut-être. Ou pas?
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