Libérééééeeeee

Maintenant je vole. Ehhhhh ouai.
Au-dessus des nuages, le nez collé au hublot, la musique à fond pour chasser un reste de stess, un fond de j'aime pas le décollage, et zou, c'est parti!
Depuis le ciel j'imagine mille vies, mille destinations, tout un champ de possible ouvert à mes rêves, tout un tas de souvenirs à venir... Un week-end à Copenhague? Une quinzaine à la Réunion? Revoir Dubrovnik, découvrir Pragues, Zagreb, New-York, Bali, Punta Cana, le Quebec en automne, le soleil de l'autre côté de mes pieds, les eaux turquoises, les parcs grandioses, les aurores boréales, les building, la jungle, le désert la savane le Danube les palais le Taj Mahal les chutes Victoria le Nil....... Et Tahiti.
Tahiti c'est le rêve du petit malin du milieu. Au moins 2 ans qu'il nous rebât les oreilles à chaque évocation de voyage. Tu iras et tu nous diras mon chéri, 24h de voyage c'est au-dessus de mes forces tu sais... Mais à 10 ans, quand tu seras grand c'est bien loin, et c'est avec ses parents qu'on veut encore découvrir le monde ,et c'est précieux ça, ça ne dure pas les voyages avec Papa Maman...
Alors Tahiti fera partie des destinations avant que tu sois grand. Maintenant je peux, j'ai presque plus peur, et avec toi je n'ai peur de rien d'ailleurs, je n'ai plus peur de prendre le ciel pour aller ailleurs.
C'est une vraie libération tu sais. Je dors comme une enfant la veille du départ. Je suis zen à l'aéroport. Je ne deviens pas dingue quand j'apprends un crash 1h avant le décollage. Je ne suis plus entravée de chaînes d'angoisse même quand je suis à bout de fatigue, à tel point que j'écris les yeux fermés là, maintenant.
J'ai décidé un jour que ces angoisses n'étaient pas moi, que ça avait trop duré, que la vie était trop courte pour accepter ces empêchements de s'éclater en rond en vol et en travers du Monde. Et que le monde était trop vaste pour rester si loin.
Alors oui j'ai fait un stage sympa, c'est à lui que je pense quand ça secoue un peu, mais la vérité je le sais c'est que c'est moi qui ai décidé. Le stage n'était qu'une béquille prétexte concrète à laquelle se raccrocher, mais moi je voulais voler.
Et puis quand votre grande de 13 ans rêve de sauter en parachute et à l'élastique même si ça tue pas le ridicule d'angoisser dans un avion de ligne ça fait quand même bien tanguer.
J'ai essayé d'accepter mes angoisses, mais elles ne sont pas moi. Moi j'aime rire et m'éclater, j'aime la musique, la découverte, les voyage, la vie. Alors je les ai crashé ces foutues angoisses, et tu sais quoi? Même pas mal!
Alors zou, c'est reparti.
Tu viens?

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