Panique pas tout va bien

Alors on y est. C'est demain.
Après presque 1 an à l'éviter, à l'appréhender, à contourner et à trouver des solutions capilotractées (vous avez dit débile?)... Demain.
Au début c'était rien. Juste un p'tit coup de flippe au début, juste un p'tit coup de flippe à la fin, parfois au milieu si ça bougeait, et hop terminé.
Que ça dure 1h ou 14h, aucun problème.
Et puis il y a eu 2015.
Une année quelque peu stressante, quelque peu angoissante, quelque peu destructurante.
(Oui alors si t'as pas suivi en 2015 j'ai perdu mon Papa, alors voilà cette année là elle craint pas mal).
Et au milieu de tout ça une petite intervention sous anesthésie générale avec quelques antalgiques pas sympas pour moi (le tramadol tu connais? Y'en a à qui ça fait rien, et y'a les autres... Je suis les autres...)
Et choc choc mon shaker je te le donne en 1000: depuis, je vis des attaques de panique.
Quand le contrôle se fait la malle.
Quand les parois se rapprochent.
L'ascenseur, j'aime pas, les tunnels interminables je déteste, les télécabines, no way... Même les salles de ciné m'oppressent.
J'aime pas, mais je gère. Sophro, respiration, détournement de pensée, cohérence cardiaque, un peu d'euphytose... Tous les outils sont bons, tous fonctionnent pour calmer l'angoisse, qu'elle ne devienne pas crise de panique.
Tous. Partout. Tout le temps. Sauf en avion.
Là je flippe à l'idée de flipper sans aucune sortie possible (non le parachute depuis un avion de ligne n'est pas une option...)
L'avion. Le moyen de transport le plus sûr au monde. Le truc qui fait flipper le plus de monde.
Alors quand je suis accompagnée je gère tant bien que mal. Parce qu'il est absolument impensable que la peur de la peur guide ma vie, merci bien. On ne va pas trop loin non plus. Londres. Split. Dubrovnik (😍).
Mais seule c'est une autre histoire.
Et je dois me déplacer. Souvent. Partout en France.
Tant que possible j'ai pris le train. J'ai trouvé tous les prétextes pour prendre la voiture.
Mais Toulouse-Mulhouse vous avez compris... En train c'est interminable. En voiture c'est totalement suicidaire.
N'étant donc pas totalement barrée, il faut bien s'y resoudre: demain, je prend l'avion.
De jour. Il fait beau. Je suis placée au milieu. J'ai mon euphytose.
Et j'ai même fait un stage en simulateur contre le stress. Vu que j'ai réussi à faire atterrir un A320 sans moteur, un pilote devrait s'en sortir je pense.
Allez zou. Demain. Demain je prends l'avion.
Si tout va bien, au retour je programme New York en famille.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

On oublie tout

Ciné

Un pas à la fois: 1er chapître