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Affichage des articles du septembre, 2019

Les clairs de lune du Lycée

Souvenirs d'une tendre époque... Nous passions nos semaines au lycée, sérieux plus ou moins, dans l'attente c'est certain de la prochaine fois, la prochaine fiesta, savourant néanmoins le bonheur quotidien de se retrouver, chaque jour, sous la grande casquette devant la gare. Et nos weekends à danser, les uns chez les autres. Sans alcool, sans stupéfiant, la musique et nos rires comme seules addictions. Et marcher, la nuit, sur nos routes de campagne. Qu'elles étaient douces, ces nuits, en toutes saisons. Qu'elles étaient belles, nos routes au clair de lune. Au collège c'était chez les filles que nous nous retrouvions, souvent. Au lycée, les filles avaient déserté, les groupes avaient changé, mais les bonheurs simples étaient toujours nos plus fiers alliés. Nos feux à la sainte Vierge. Nos toiles de tente dans les jardins les uns des autres. Les étoiles toujours éclairant nos rêves d'absolu et d'éternité, et nos interminables débats de vérité.

On oublie tout

Alors écrire ce soir, comme une évidence. A quel sujet? Le choix m'embarrasse tu vois, entre l'usine renvoyant ses déchets brûlants sur les vaches blanches rousses et noires sur lesquelles tombe la pluie, noire aussi... L'usine brûle, la Terre brûle, le ciel noirci, et le monde continue. Et breaking news. Chirac a tiré sa révérence. Wow. Chirac quoi. Ok avoue, toi aussi tu avais presque oublié qu'il était encore vivant? Non? Bon bah moi si, un peu quand même. Ce n'est pas le président de mon enfance, c'est celui du début de mon éveil politique. Tu te souviens de ses élections? La 1ère, 1995, nous étions en Angleterre avec les 1eres. Du haut de nos 17 ans, qu'est ce qu'on s'est écharpés, sûrs de nos convictions, de nos idées absolument mais absolument pas du tout issues de celles de nos parents, non non non, on avait la science po infuse nous! La 2e, en 2002. Ok on ne se souvient que de la date du 1er tour, le 21 avril. De la honte. La Hon

AZF 18 ans après

C'était il y a 18 ans. Jour pour jour. Bon sang. Aucun toulousain n'oubliera ce jour. Jamais. J'y pense chaque fois que je passe sur ce bout de rocade. Chaque fois que j'entends une détonation aussi. C'est que ça imprime son souvenir, une usine qui explose à 10h du matin. Une belle journée commençait. Un grand soleil de fin d'été, un ciel sans nuage. J'étais toulousaine depuis 10 jours et je commençais ma première journée de travail en intérim dans une clinique. Voilà, kiffe ton bonheur d'être soignant diplômé depuis moins d'un an quand le chaos frappe à ta porte. J'allume une clope en salle de pause. BOUM Je me lève d'un coup BOUM Certaine que la clinique avait sauté. Que j'allais ouvrir la porte sur le vide. Sortir. Comprendre. Personne n'est blessé. Tout à bougé, les blocs sont dans le noir, mais ici, tout va bien. Jusqu'ici, tout va bien. A part que les vitres ont volé un peu partout. On attend. Les consignes

Comme un ouragan

C'est incroyable toutes les formes que peut prendre la violence. Vraiment. Incroyable. Quand tu me dis violence, je pense coups, je pense insultes, je pense cris. Je pense film gore, ou bien tordu. Je pense harcèlement. Je pense aux merveilles, tu y touches je t'éclate. Quand tu me dis: mais encore? Je pense silence, je pense manipulation, je pense indifférence. Qu'est ce qui est violent pour toi? Est ce la même chose que pour elle? Que pour lui? Ce qui est violent pour moi est ce qui me blesse. Physiquement, bien sûr. Mais moralement, aussi. Ce qui atteint mon estime de moi, ce qui désintègre ma confiance en moi. Ce qui ruine ma joie, ma sérénité, mon envie d'être. Cela peut-être dirigé contre moi. Comme ce collègue qui m'écrit un mail agressif, comme cet autre qui me hurle dessus "parce que c'est l'heure où il a envie de gueuler"(sic) C'est aussi demander plus et plus et encore plus jusqu'à avoir le cerveau en miettes, à tel poi

Reprise

Comment te dire que cette reprise ça nous a fait comme un coup de Dorian dans ta face? Comment te dire qu'on rentrait de vacances frais et dispos, enthousiastes à l'idée de retrouver nos collègues, de constater l'avancée des projets, de découvrir les nouvelles classes, les nouveaux enseignants, les nouvelles activités, tant de nouveauté tunparles on aurait dû se méfier, mais non on y va gaiement! Comment te dire que reprendre direct le 110m haie après 3 semaines les doigts de pied en éventail c'était un peu utopique. Alors cette rentrée? Ouai ouai c'était cool. Alors ces vacances? Ohlala c'est déjà loin! Alors on s'adapte. C'est un peu violent les 1ers jours, mais on enfile les baskets (à talons hauts) et on reprend la course. Mais reste sous-jacente l'incessante question qui tourne, tu vois, comme le petit ange ou le petit diable qui cause sans arrêt. A quoi bon? A quoi bon courir, à quoi bon s'épuiser, à quoi bon les inscrire à tant

Le 1er jour de l'année

C'est un jour particulier demain. Le grand jour des écoliers, c'est pas rien! Tu te souviens dis? Des premières rentrées, des premiers rendez-vous avec l'inconnu? Tu te souviens dis? De cette première rentrée à Véretz, de l'appel interminable classe après classe, de cette nouvelle école qui deviendra demain la référence familière de tes souvenirs d'enfance? Tu te souviens dis? De ton Papa qui voulait t'accompagner jusqu'au bus qui allait t'amener vers ce grand collège loin loin loin, grand grand grand, pour 4 longues longues longues années? Tu te souviens dis? Comme tu as sauté dans le bus du lycée, tellement hâte de retrouver tes amis et de raconter ton été, d'entendre le leur, et de continuer à écrire votre histoire pour les 3 prochaines années, les 3 dernières (( Immense- pensée pour ma Cécilouche et mon Arnaud qui me manquent à chaque rentrée depuis 23 ans... Quelle idée on a eu d'avoir notre bac hein?)) Ils s'en souviendront tu

Quand vient la fin de l'été...

La grande maison se vide peu à peu... Déjà, le jardin a renoncé à ses apparats d'été. Déjà, la piscine s'est installée à la cave. Déjà, la tonnelle est repliée. Déjà, le silence s'installe. Déjà, les chambres s'endorment. Plus de cris des 7 petits courant partout. Plus de Tatinouuuuuuuu! Dernière plage. Dernier repas. Déjà le salon change de configuration. Résonnent encore les souvenirs, les éclats de rires, les parties endiablées (de mixmo), les cavalcades des 7 de haut en bas, les sauts dans la piscine, les "bon appétit les loulouuuuuus", les "joyeux anniversaire!", les pleurs, les mots qui consolent, les yec’hed mat tchin santé bonheur prospérité contact chaleur... Le noyer plie encore sous le poids des petits aventuriers, la balancelle balance doucement, dans l'attente du retour des 7 merveilles... Resteront toujours les joies en nous d'un bel été de partages, nous 16, et la valse joyeuse des cousins, cousines, amis, Restero

Vacances j'oublie tout

"Partir, partir... On a toujours un bateau dans le coeur, un avion qui s'envole pour ailleurs..." Reste de chorale ou de cours de musique, je ne sais plus... Ceux qui étaient là s'en souviennent peut-être? Moi je reste désespérée de constater le nombre d'inutilités enregistrées dans ma mémoire comme cette chanson de Julien Clerc qui remonte donc au collège... Ce soir elle ressurgit. Ses paroles surtout. Dernière semaine. Dernière avant le temps béni des vacances. Dernière avant de retrouver les Schtroumpfs dont le quotidien m'échappe depuis 4 semaines interminables, et une 5e qui commence... Dernière avant de retrouver l'océan, le Finistère, les frères et sœurs, neveux, nièces, Maman. Bon on y pense tous alors autant le dire: l'absent ne sera pas là en même temps que partout... Et un peu plus du côté du Mat Pilote, forcément... 5 jours de boulot avant la quille. Avant la Bretagne, oui, comme chaque année. Moi qui adore le changement, qui rêv

Libérééééeeeee

Maintenant je vole. Ehhhhh ouai. Au-dessus des nuages, le nez collé au hublot, la musique à fond pour chasser un reste de stess, un fond de j'aime pas le décollage, et zou, c'est parti! Depuis le ciel j'imagine mille vies, mille destinations, tout un champ de possible ouvert à mes rêves, tout un tas de souvenirs à venir... Un week-end à Copenhague? Une quinzaine à la Réunion? Revoir Dubrovnik, découvrir Pragues, Zagreb, New-York, Bali, Punta Cana, le Quebec en automne, le sol eil de l'autre côté de mes pieds, les eaux turquoises, les parcs grandioses, les aurores boréales, les building, la jungle, le désert la savane le Danube les palais le Taj Mahal les chutes Victoria le Nil....... Et Tahiti. Tahiti c'est le rêve du petit malin du milieu. Au moins 2 ans qu'il nous rebât les oreilles à chaque évocation de voyage. Tu iras et tu nous diras mon chéri, 24h de voyage c'est au-dessus de mes forces tu sais... Mais à 10 ans, quand tu seras grand c'est bien l

Dimanche

Dis tu le sens toi aussi ce truc, là? Cet espèce de malaise, de tristesse sans cause identifiée, cette envie fulgurante de tout envoyer balader, le superflu, le chronophage, le pas marrant, tu te prends aussi la tête sur ce qui te prends la tête? Il paraît que ça s'appelle le spleen du dimanche soir. Il paraît que c'est très répandu, cet espace temps du dimanche trop lent et trop rapide en même temps, qui nous tourne la tête et nous désoriente, nous laissant sans air, la vis ion trouble, les sens dessus dessous. Je me demande: tu crois que les hommes préhistoriques avaient le spleen du dimanche soir au temps où il n'y avait pas de dimanche? Je me demande: tu crois que les peuples sans lundi ont le spleen du dimanche soir? Tu sais, ceux qui vivent de la Terre, au rythme des saisons? Du coup, tu crois que les agriculteurs l'ont, eux, le spleen du dimanche soir? Et pendant les vacances alors, pourquoi on l'a, le spleen du dimanche soir? Est-ce que c'est à c

Une fin de plus

Voilà. C'est fini... Dernier jour de maternelle pour le petit aux yeux bleus... 2 mois avant le grand saut au pays des lecteurs, des écrivains, des conteurs et des compteurs... 2 mois pour se faire à l'idée: CP. CM2. 4e. Ils grandissent nos petits. Ça va drôlement vite dit. Vraiment. On le dit tous, on le constate chaque jour, mais bon sang ce que ça passe vite. Mon dernier bébé va entrer au CP. Mon 2e bébé en dernière année de primaire. Mon premier bébé, la blondinette qui avait des bouclettes, est une ado qui a déjà fait la moitié du collège. CP. CM2. 4e. 2 mois. 2 mois pour rire, jouer, chanter, courir, découvrir, se relaxer, nager, bronzer, marcher, partager. 2 mois pour profiter du temps qui court un peu plus au ralenti, pour prendre un peu plus le temps de les regarder grandir, comme des enfants. Bonnes vacances alors.

Canicule

Chaleur... Il a fait chaud dis. On a quand même pris 20 degrés du jour au lendemain, on est passé des giboulées de mars au soleil d'août en une nuit, c'était chaud, c'était difficile, travailler par 41 degrés c'est pas possible mais c'est pas possible mais on n'arrive plus à réfléchir au secours! Nous nous sommes claquemurés dans les maisons, nous avons branché la clim dans les bureaux et les voitures, sorti du placard les shorts et robes légères, et espéré pouvoir respirer l a nuit. Nous avons amorti la piscine, 41 dans l'air 31 dans l'eau, ça nous a semblé vital. Nous avons mis les bouteilles de Perrier au frais, nous avons rempli le congélateur de glaces, et nous avons pris le rythme espagnol le soir, tout en gardant le rythme français la journée, bref levé 6h couché 1h c'est peu dire qu'on est cuit. Nous avons suivi de près la météo, nous avons commenté et partagé sur les réseaux, nous avons veillé sur nos marmots. Ils ont eu chaud eux a

Panique pas tout va bien

Alors on y est. C'est demain. Après presque 1 an à l'éviter, à l'appréhender, à contourner et à trouver des solutions capilotractées (vous avez dit débile?)... Demain. Au début c'était rien. Juste un p'tit coup de flippe au début, juste un p'tit coup de flippe à la fin, parfois au milieu si ça bougeait, et hop terminé. Que ça dure 1h ou 14h, aucun problème. Et puis il y a eu 2015. Une année quelque peu stressante, quelque peu angoissante, quelque peu destructurante. (Oui alors si t'as pas suivi en 2015 j'ai perdu mon Papa, alors voilà cette année là elle craint pas mal). Et au milieu de tout ça une petite intervention sous anesthésie générale avec quelques antalgiques pas sympas pour moi (le tramadol tu connais? Y'en a à qui ça fait rien, et y'a les autres... Je suis les autres...) Et choc choc mon shaker je te le donne en 1000: depuis, je vis des attaques de panique. Quand le contrôle se fait la malle. Quand les parois se rapprochent.

Quelle humanité nous reste-t-il?

C'est un soir de plus au pays des droits de l'homme. Un soir de plus qui voit porter au plus haut un parti prônant la haine, le rejet, le protectionnisme, l'égocentrisme. Nous d'abord, les autres se demerdent. Nous d'abord, la planète on l'emmerde. Voyez, je ne comprend même pas le concept de pays. Nous sommes tous citoyens du monde, tous humains, et redevables à cette planète d'avoir eu la bonté de nous créer et de nous accueillir. Nous sommes tous redevables aussi d'avoir eu la chance de naître ici, en France. Et on en fait quoi? On se le garde rien que pour nous, na. T'as pas de bol, chez toi y'a la guerre (grâce à nos armes), chez toi tu crèves de faim et ça va pas s'arranger vu que pour que NOUS, les privilégiés, puissions continuer à consommer, à rouler, à voyager, bah il va bien falloir s'y faire toi tu vas continuer à crever. De chaud. De faim. Sous nos bombes. Ta maison sera arrachée par les ouragans. Tes cultures ne pousser

Océan

Quand le vent souffle à pleine puissance, fouettant les visages, quand les vagues se fracassent sur les rochers en un bruit assourdissant, quand les embruns salent les peaux, dessèchent les lèvres, poissent les cheveux, quand l'océan se déchaîne, quand la nature montre l'étendue de son pouvoir, de sa force, de sa supériorité tranquille... Quand notre totale vacuité s'impose à nous, et pourtant que notre esprit s'apaise et que notre clairvoyance est la plus profonde. Tous les sens sont en éveil d'être tant bouleversés, plus un bruit ne filtre au travers du fracas des rouleaux, plus un point où fixer son regard, seul le goût du sel en bouche, seule la sensation du sable qui file entre nos doigts, retourneurs de temps improvisés, l'odeur des embruns, du sel, de la mer emporte toute autre... Toutes sensations, toutes émotions noyées pour mieux les ressentir. Tout s'arrête tout se calme, laissant en nous cette plénitude, cet d'apaisement et cette clairvo

Maman a toujours raison

- Bon, on fait quoi? On va visiter un château? (Grand-mère) - Un château? Ouai euh bof ouai... (le papa de 2 et la maman de 3, sa soeur) - Quoi? Encore une balade? Mais non c'est bon là pfffff on s'est DEJA baladé, non pffff (les 5, menés par le petit blond de 10 ans) - Allez zou, en route, on va regarder le château, il est juste à côté de la mer, ensuite on va à la plage! Pfff pffff pfff ... - Ah ouhaaaaa! C'est un château fort!!! Y'a des chevaliers? Y a des oubliettes? Moi je veux voir les oubliettes avec des têtes de mort pas coupées dedans! Des squelettes morts quoi! (Le 5 ans aux yeux bleus) - Mais non c'est pas un Château fort, c'est un Château simple! (Le 9 ans de précision) - Mais si regarde: les douves! Les remparts! Le pont levis! C'est un Château fort! (La soeur du frère ) On va visiter? (Grand-mère parvient toujours à ses fins, sachez le!) Boaf t'es sûre? C'est payant... On fait le tour et on va à la plage non? (Le frère e

Adieu mon icône

Valse hésitation d'émotions... Reste d'adolescence ( Dylan et Brenda ne finiront jamais ensemble...) Plaisir coupable de l'âge adulte ( celui où tu kiffes les papas de héros... Mais que va devenir Archie?...) Cette annonce ne laisse pas indifférent, c'est quelqu'un qui a accompagné un bout de vie télévisuelle qui s'en va, confondu en ses personnages... C'est ici tout l'art de la télévision qui, faisant entrer dans nos salons à intervalles réguliers de parfaits inconnus, no us donne la sensation de les connaître, un peu, de se confondre en eux parfois... Ils nous font rire, ils nous font pleurer, ils nous font rêver, partagent nos vies le temps d'un épisode, et puis s'en vont, reviennent la semaine suivante... Beverly Hills, chaque samedi de mon adolescence veretzoise... Je peux affirmer avec une quasi certitude que si les auteurs avaient tué Dylan quand j'avais 15 ans j'aurais pleuré tout ce que je pouvais devant mon écran... Rien de

Nostalgie quand tu nous tiens...

En fait je n'avais pas trop prévu d'aller le voir. Fan du dessin animé, les images de la bande annonce m'avaient laissée dubitative. Et puis j'ai voulu amener les filles au ciné pour leur faire plaisir. Et donc : Nicky Larson. Que dire? J'ai ri. J'ai même pleuré de rire. Du début à la fin. Le film ne trahit en rien le dessin animé, ni même le souvenir nostalgique du dessin animé et des mercredis Dorothée, il les sublime. Alors certes, les multiples clins d'œil titillent mon âme d'enfant grandie. Certes certaines ficelles humoristiques sont bien grosses, bien grasses aussi parfois. Finalement, ce que j'aime au ciné, c'est l'émotion que le film procure. Tout mais pas l'indifférence comme dit le Poète. Et ce film, par le rire et le brin de nostalgie, m'a procuré l'une des plus belles. La joie. Bref, Nicky Larson quoi.

Tours

Je ne l'avais pas vue depuis bien longtemps... Et pareil pour lui... Qu'elle est belle cette ville, toujours... Elle a changé, mais est restée la même... Les mêmes rues, les mêmes pavés, les mêmes arbres, qui ont juste un peu plus vécu, le même temps, douceur de Loire... Les mêmes enseignes Rue Nationale, mais plus aucune voiture, bel accomplissement. La même effervescence dans les rues du centre le samedi après-midi, la même ambiance dans les rues du Vieux le samedi soir... Les mêmes jeunes, simplement les enfants des jeunes d'autrefois. Voilà. 24h à Tours.

2019

Il est de tradition en ce premier jour de l'année de présenter ses vœux à tous, proches et moins proches, amis, connaissances, collègues, amoureux, enfants, tous ceux qui croisent nos vies et l'enrichissent quelle qu'en soit la manière. J'ai le souvenir chaque nouvel an de cette anesthésiste qui ne supportait pas cette tradition, et surtout pas les vœux de bonne santé... Elle en avait probablement trop vu pour croire en ces vœux pieux... Et pourtant... Quel plus beau symbole de renouveau que le premier jour de l'an neuf? Faire table rase de toutes nos contrariétés passées, et repartir du bon pied, avec nos bonnes résolutions en bandoulière, c'est ce que nous manifestons tous, alors qu'au fond, notre passé fait partie intégrante de notre avenir, notre avenir est notre futur passé. En ce premier jour de 2019 je vous souhaites toujours tout ce qu'il peut vous arriver de meilleur pour construire ce futur passé, Des escaliers pour escalader les

3 ans...

Ça fait donc 3 ans. 3 ans et à chaque fois le même upercut en plein plexus. La même douleur, le même manque, la même colère. 3 ans que tu vis dans nos coeurs. 3 ans que tu t'en es allé, par un beau soleil de fin d'automne breton, pas vraiment tout seul, pas vraiment d'accord non plus. Mais il a bien fallu s'y faire. Faire avec. Faire sans. Sans toi, sans tes opinions avisées, ton sourire et tes coups de gueule, sans ton regard attendri devant tes petits nenfants comme tu disais. Sans tes monologues sans fin aussi, bon j'avoue ça ça me manque moins! 3 ans que je n'appelle plus personne Papa. 3 ans qu'un silence gêné s'installe à ton évocation. Mais mon père est mort. C'est un fait. Ce n'est pas tabou, la mort, en tous cas ça ne devrait pas l'être, et le plus gênant au fond, n'est ce pas le silence? On sait à certains moments qu'on y pense tous, et on a le droit d'en parler, et de se dire que la vie, c'est vraiment con